Comment évaluer mes priorités financières dans la quarantaine ?
Écrit par Joe Snyder

Le jeudi 21 janvier 2021

Q : Quelles devraient être mes priorités financières dans la quarantaine ?

R : Vos priorités seront uniques à votre situation en temps et lieu, mais il y a certaines choses à considérer pour être sur la bonne voie.

Que cela soit fondé ou non, l’âge de 40 ans semble être une des étapes de la vie où les gens commencent à évaluer leur parcours financier, relationnel, etc. Certaines personnes décident alors d’acheter la moto dont elles ont toujours rêvé ou de partir en voyage. Mais quelles sont les choses importantes à prendre en compte sur le plan financier ? Voici ce que j’en pense.

Dans la quarantaine, vous êtes à mi‑chemin de votre carrière et votre salaire augmente. À ce stade, vous devriez être concentré sur la croissance de votre patrimoine (votre avoir net). Voici cinq choses à privilégier afin de maximiser votre capacité à augmenter votre avoir net :

1. Assurez‑vous que votre niveau de dette est gérable. Idéalement, vous n’avez pas de dettes à taux d’intérêt élevé (carte de crédit). Si tout va bien, votre seule vraie « dette » est votre hypothèque, à titre de propriétaire de maison.

2. Disposez d’un fonds d’urgence bien approvisionné. Ceci est très important et souvent lié à la recommandation précédente. Autrement dit, il est conseillé d’avoir un fonds d’urgence, afin d’éviter de vous endetter pour payer une dépense imprévue importante. Un compte d’épargne libre d’impôt (CÉLI) est un excellent endroit pour constituer votre fonds d’urgence.

3. Ayez une épargne‑retraite bien planifiée et automatisée. Voici deux façons judicieuses de maximiser votre épargne‑retraite :

  • Profitez pleinement des régimes de retraite d’employeur ou des régimes de retraite collectifs offerts par votre entreprise (ne refusez jamais d’argent gratuit provenant de votre employeur); et
  • Assurez‑vous de mettre vos investissements à l’abri de l’impôt dans la mesure du possible. Les RÉR sont parfaits pour générer des remboursements d’impôt et demeurent mon outil de choix pour épargner en vue de la retraite. Le CÉLI offre plus de souplesse en ce qui concerne les retraits, mais pour cette raison, il est aussi un peu plus dangereux, car l’argent est si facilement accessible. Ces deux options sont excellentes.

4. Comprenez dans quoi vous investissez et dans une combinaison d’investissements qui vous convient (répartition des actifs). L’un des facteurs les plus importants qui détermine le rendement à long terme de votre portefeuille est la répartition de vos actifs. Si vous êtes trop conservateur, vous n’atteindrez peut‑être pas vos objectifs sans avoir à faire de compromis ou à retarder votre retraite. Si vous êtes trop agressif, vous pourriez perdre plus d’argent que nécessaire. En général, il est avisé d’utiliser la règle de 100, qui indique que votre épargne‑retraite devrait être répartie de la façon suivante : détenez un pourcentage d’obligations correspondant à votre âge et investissez le reste dans des actions. Ainsi, avec cette règle, le portefeuille d’une personne de 40 ans devrait être composé d’environ 60 % d’actions et 40 % d’obligations. Il en résulte qu’avec l’âge, votre portefeuille devient naturellement plus conservateur.

5. Minimisez les frais d’investissement. Il s’agit d’un facteur extrêmement important pour la performance à long terme de votre portefeuille. Réduire vos frais d’investissement de 1 % peut vous faire économiser des dizaines voire même des centaines de milliers de dollars et donc potentiellement prendre votre retraite un an ou deux plus tôt ! Les fonds indiciels et les portefeuilles FNB sont parmi les investissements à faible coût les plus judicieux que vous puissiez choisir. Assurez‑vous de bien comprendre ce que vous payez actuellement en frais. Si je me fie à mon expérience, de nombreux investisseurs ne sont même pas au courant des frais qu’ils paient, alors c’est un bon point de départ.

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