
À l'âge de 21 ans, je croulais sous les dettes causées par mes habitudes de surconsommation. Avec plus de 10 000 $ accumulés sur ma marge de crédit et un autre prêt de 6 000 $, je n'avais aucune discipline quand venait le moment de gérer mon argent. Si je continuais comme ça, je m'approchais d'un point de non-retour où seule la faillite aurait été ma solution.
Puis, un jour, je suis tombée sur un article qui parlait de minimalisme. Pour moi, il était clair que c'était le chemin que je devais emprunter pour enrayer mes mauvaises habitudes quant à la surconsommation, mais aussi pour retrouver un équilibre budgétaire. Étant donné que j'adoptais ce mode de vie pour les bonnes raisons, il a été facile pour moi de modifier entièrement ma façon de penser. Je savais que de vivre de manière minimaliste allait m'être bénéfique au-delà de ce que je pouvais imaginer.
Aujourd'hui, les dettes font partie de mon passé. Depuis, j'ai adopté de meilleures stratégies lorsque vient le temps de m'occuper de mes revenus, de mes dépenses et de mes placements. En quelque sorte, devenir minimaliste m'a permis de sauver mes finances personnelles et de repartir du bon pied dans ma vie de jeune adulte. Voici comment.
1- En réduisant mes dépenses et en appréciant ce que je possède
Dès la première semaine, j'ai simplifié mon budget de manière à enlever tout ce qui n'était pas essentiel à ma vie et à mon bonheur. Plutôt que d'avoir une trentaine de mensualités obligatoires, j'en avais maintenant moins d'une dizaine. Aussi, j'ai appris à apprécier les biens que j'avais déjà autour de moi, plutôt que de toujours chercher quelque chose de mieux, de plus beau ou de plus performant. Je dépensais moins, mais mieux et j'ai commencé à économiser pour le bien de mon portefeuille.
2- En vendant tout ce que je n'utilise plus
Durant les deux premières années de mon nouveau mode de vie, j'ai fait énormément de désencombrement. En vendant tout ce que je n'utilisais plus sur les sites de petites annonces, j'ai retrouvé entre 5 000 $ et 10 000 $ de l'argent que j'avais dépensé plus tôt dans ma vie. Par exemple, j'ai vendu mon vieil ordinateur 800 $, un bureau de travail 100 $, des meubles en trop, des vêtements, des articles décoratifs, des petits électroménagers, etc. Au bout du compte, ces montants se sont accumulés et m'ont permis d'arrondir les fins de mois!
3- En retournant à la base grâce aux loisirs simples
En devenant minimaliste, j'ai appris à renouer avec les loisirs simples, comme lire un livre, cuisiner, faire du sport, me balader, faire des randonnées et faire du patin. Tous des loisirs qui peuvent être gratuits! Ces nouvelles habitudes m'ont permis d'apprécier les petites choses du quotidien et de me divertir autrement.
4- Avoir moins d'objets égale moins de dépenses
Après avoir fait une cure de désencombrement, on se retrouve avec beaucoup moins d'objets dans notre environnement. C'est aussi moins d'objets qui se retrouvent dans notre conscience et moins d'entretien à effectuer pour prendre soin de ces possessions. Il ne faut pas oublier qu'avoir moins d'objets de manière générale m'a permis d'éviter la location d'un camion de transport qui peut être coûteux lors des déménagements.
Maintenant, je n'ai plus besoin de faire réparer mes nombreux petits appareils électroménagers et autres technologies qui s'entassent dans les armoires. Je n'ai pas besoin d'espaces d'entreposage et je peux maintenant vivre dans un plus petit appartement, ce qui engendre de moins grandes dépenses en chauffage, en assurances et électricité, pour ne nommer que ceux-là.
Entretenir les bonnes habitudes
Quatre ans plus tard, je vis encore ces effets quotidiennement. En consommant moins, c'est plus d'argent qui me reste à la fin du mois. Maintenant que mes dettes sont remboursées, je continue d'appliquer certaines des habitudes du mode de vie minimaliste, mais en trouvant un équilibre. Ainsi, je n'hésite pas à m’adonner à des loisirs qui peuvent être coûteux, tout en pratiquant plusieurs loisirs gratuits simultanément, par exemple.
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