
J'ai terminé mes études universitaires après la récession de 2009. L'économie était sombre, alors je suis retournée aux études pour obtenir une maîtrise.
J'ai emménagé dans un appartement de deux chambres à quelques minutes du campus avec une amie. Il ne me restait plus qu'à trouver un moyen de payer mes frais de subsistance qui totalisaient environ 1 000 $ par mois. Il me fallait un boulot; j'en ai trouvé trois : aide-enseignante, vendeuse de bière au Centre Rogers et rédactrice de 12 articles par semaine pour un site Web.
Mes journées étaient longues, mais j'aimais être occupée et j'étais fière de subvenir à mes propres besoins. Il y avait tout de même des moments où j'étais anxieuse et dépassée, incapable de voir quand j'allais pouvoir prendre du temps pour moi. Je rêvais d'un horaire de 9 h à 17 h. Néanmoins, j'ai survécu sans m'endetter. Voici comment :
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J'ai priorisé mes études
Un emploi qui offre une certaine flexibilité est essentiel lorsqu'on est étudiant. Il faut pouvoir travailler quand cela nous convient. Le secteur du détail et des services ne me permettait pas de faire un quart de travail à trois heures du matin ou de reporter des quarts de travail à plus tard, après la période des examens. En tant qu'aide-enseignante et rédactrice, je pouvais aller dans un café et noter les travaux des étudiants selon un horaire plus souple, et je pouvais accepter ou refuser des quarts de travail au Centre Rogers à ma guise.
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Je suis restée concentrée sur l'avenir
Durant ma deuxième année d'études, j'ai obtenu un stage non rémunéré à raison de deux jours par semaine dans un magazine de beauté, en plus de mes emplois rémunérés. Même si je ne suis pas emballée à l'idée de travailler gratuitement, le stage a été bénéfique pour moi à cause du potentiel de revenu futur qu'il m'a offert. Et j'étais très fière d'afficher le nom du magazine dans mon CV – personnellement et professionnellement.
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J'ai coupé dans mes dépenses
Afin de terminer mes études sans dette, j'ai gardé mes dépenses au minimum. J'ai déniché un appartement bon marché, limité mes sorties et marché pour me rendre en classe afin d'éviter le coût des transports en commun. J'ai gardé à l'esprit que chaque dollar dépensé était un dollar que je devais gagner.
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J'ai respecté mon horaire
J'ai réussi à tout équilibrer en planifiant mon horaire de façon rigoureuse. Tous les dimanches, je m'installais devant mon grand agenda rouge et bloquais les heures de travail scolaire, de travail rémunéré et de temps personnel. Cela m'a permis de rester concentrée et de réaliser que j'avais plus de temps pour travailler et étudier que je le pensais.
Sans planification, j'aurais été en retard dans mes travaux scolaires et je n'aurais pas eu le temps d'avoir trois emplois, ce qui signifie que je n'aurais pas réussi à boucler mon budget et à éviter les dettes.
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Je n'ai pas exagéré
En Belgique, où j'ai fait ma troisième année à l'étranger, les frais de scolarité n'étaient que de 500 euros, ainsi peu d'étudiants travaillaient à temps partiel. Tout le monde avait le temps de jaser et de lire tout le matériel assigné.
Malheureusement, cela n'est pas réaliste pour beaucoup d'entre nous au Canada, alors j'ai simplement fait de mon mieux pour trouver du travail flexible qui n'entravait pas mes études. J'ai également fait des choix difficiles en ce qui concerne la façon de dépenser mon temps et mon argent. En fin de compte, je suis heureuse d'avoir pris ces décisions dès le début et de les avoir suivies, car mon plan m'a permis de terminer mes études sans dette.
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