
À la fin de 2017, comme bien des gens, j'ai fait le bilan de l'année et j'ai pensé à ce que je voulais accomplir en 2018.
Contrairement à la majorité des gens, je ne prends jamais de résolutions. Je me fixe des objectifs précis; c'est ce qui fonctionne le mieux pour moi.
Au même moment, j'ai lu un article écrit par une Britannique qui avait décidé de se fixer un défi par mois pendant un an. En janvier, par exemple, la dame se mettait au défi de ne rien acheter, mis à part de la nourriture et des articles ménagers essentiels (papier hygiénique, savon, etc.).
J'aime les défis. Je déteste penser que je ne peux pas faire quelque chose et je déteste perdre.
Je me suis donc mis au défi de ne rien acheter pendant tout le mois de janvier.
Pas (trop) difficile
Étonnamment, le défi a été assez facile à relever. Suffisait de ne pas aller dans les magasins et de ne pas surfer sur les sites d'achats, tout simplement !
Le seul moment où ma volonté a été mise à l'épreuve, c'est lorsque mes enfants m'ont demandé de les accompagner à la librairie (ils avaient reçu des cartes-cadeaux à Noël). Il faut dire que les librairies sont dangereuses pour mon budget : je perds le contrôle rapidement !
Je m'en suis sorti. Quand l'envie me prenait d'acheter quelque chose, je pensais à la déception que je ressentirais si j'échouais mon défi et je remettais cet achat à plus tard.
Je ne perdais plus de temps à magasiner en ligne pendant des heures ou à me rendre au centre commercial pour faire le tour des boutiques. Je restais chez moi et j'utilisais le temps que je gagnais pour avancer dans des projets plus importants.
Et mes enfants, dans tout ça ?
Vous vous dites qu'ils ont sûrement voulu que je leur achète quelque chose, un livre, un jouet ou une autre babiole du genre ?
Eh bien, non.
J'ai de la chance : mes enfants n'ont pas l'habitude de me harceler jusqu'à ce que j'accepte de leur acheter ce qu'ils veulent. Ils comprennent la valeur de l'argent et savent que je ne dépense jamais pour rien. Ils voient que je ne m'achète pas n'importe quoi pour moi, ils savent que je magasine toujours pour trouver le meilleur prix.
Quand ils ont envie que je leur achète quelque chose, je leur suggère de réfléchir. Les achats impulsifs sont proscrits chez moi.
Généralement, après quelques heures de réflexion, ils comprennent et l'envie passe. Et en janvier, ils n'ont pas eu beaucoup d'envies.
Chanceux, que je vous disais !
Finalement, j'ai été tellement heureux de relever ce défi que j'ai recommencé en février.
Un défi pour moi, avant tout
Évidemment, ce défi a eu un impact positif sur mon porte-monnaie. Quand tu n'achètes rien, l'argent reste dans ta tirelire.
Mais ce n'est pas tout.
Ce qui était d'abord un défi que je m'étais lancé simplement pour voir si j'étais capable de le faire, juste pour le fun, est devenu un entraînement pour un défi plus important qui m'attendait.
En janvier, j'ai appris que j'étais diabétique de type 2. J'allais devoir commencer à prendre des médicaments, ce que je déteste au plus haut point, et perdre du poids.
Heureusement, cette situation est réversible. Avec beaucoup d'efforts et de travail, je peux espérer retrouver une meilleure santé et abandonner ces médicaments.
C'est avec cet objectif en tête que je me suis lancé un défi additionnel en février : celui de surveiller mon alimentation et de bouger davantage.
Il faut savoir que je n'ai aucun contrôle devant un sac de croustilles ou une boîte de chocolats. Ce n'est pas un défi facile !
Mais c'est un défi que je dois absolument relever. Pour me prouver que je suis capable, bien sûr, mais aussi pour ma santé.
En relevant le défi de ne rien acheter, j'ai gagné la confiance nécessaire pour affronter ce nouveau défi.
Et j'ai réussi : en février, j'ai perdu du poids et du volume au tour de taille. Je vais dans la bonne direction.
Jour après jour, je relève le défi le plus important de ma vie.
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