
Au début de la COVID‑19, tout allait pour le mieux quant aux économies que je réalisais. Finis les aller‑retour pour le travail, les voyages et les rencontres entre amis, ce qui me permettait d'économiser plus facilement.
Grâce à ces économies, j'ai pu augmenter les cotisations aux REEE de mes enfants, rembourser certaines dettes et même me permettre quelques améliorations de mon espace de travail à la maison.
Quelques mois plus tard, je ne voyais plus les choses du même œil. Je continuais à faire des économies, mais beaucoup moins qu'en début de pandémie. La situation me rendait perplexe.
Pourquoi mes économies n'étaient‑elles pas aussi importantes que souhaité, alors que je passais la plupart de mon temps à la maison ?
J'ai examiné mes relevés bancaires et je me suis rendu compte que je continuais à faire plein de dépenses inutiles — tout en étant confinée à la maison. Voici quelques‑unes des erreurs que j'ai commises sur le plan financier :
1) Je passais trop de temps en ligne
Je me suis retrouvée, comme beaucoup de Canadiens, à passer plus de temps devant un écran — particulièrement en ligne. J'utilisais de plus en plus les médias sociaux et vérifiais plus souvent mes courriels. Ce n'est donc pas un hasard que mon magasinage en ligne a suivi la même tendance.
Ça démarrait souvent à partir de ma boîte de réception : une offre alléchante par courriel m'amenait à faire du lèche‑vitrine en ligne « juste pour voir », et sans avoir prévu le coup, voilà que je cliquais sur « ajouter au panier ». Mes dépenses accrues se sont surtout manifestées à l'occasion de mes achats du Vendredi fou, qui ont presque doublé par rapport à l'année précédente.
2) Je dépensais pour faire passer le temps
Pendant l'été, nous pouvions facilement remplir nos journées avec des activités qui ne coûtaient pas grand‑chose : des excursions dans différents parcs, des promenades et des moments de détente dans notre cour.
Mais quand le temps froid s'est pointé le nez, mon mari et moi avons commencé à dépenser pour des activités à faire à l'intérieur. Des casse‑têtes, des jeux de société, des livres à colorier et d'autres jouets pour les enfants. Quant à nous, nous nous régalions de bons vins, de fromages et de charcuteries plusieurs fois par mois.
Compte tenu des circonstances actuelles, dépenser un peu pour se faire plaisir à soi‑même et à sa famille est sans aucun doute justifié. Toutefois, dans notre cas, certaines de ces dépenses nous ont fait perdre de vue nos objectifs d'épargne. Elles grugeaient le montant que nous pouvions normalement mettre de côté chaque mois pour l'avenir.
3) Je dépensais davantage chaque fois que je faisais l'épicerie pour éviter de faire plusieurs voyages
En raison des restrictions provinciales en Ontario, j'essayais de limiter le nombre de fois où je sortais pour des produits de première nécessité. Je planifie habituellement les repas pour la semaine, mais j'ai tenté d'étirer le nombre de jours entre les sorties en achetant des denrées non périssables supplémentaires (comme du bouillon de poulet et des pâtes) et plus de collations pour les enfants. Je me disais que je finirais par trouver des moyens de m'en servir.
Mais en réalité, cette stratégie ne m'évitait pas de me déplacer, puisque je devais y aller chaque semaine pour acheter des produits frais et des denrées périssables. Chaque fois que j'allais à l'épicerie, je continuais d'acheter des articles supplémentaires, ce qui se traduisait toujours par une facture plus salée et un garde‑manger de plus en plus rempli de choses qui finissaient par ne pas être consommées pendant des semaines.
Mes efforts pour réduire les dépenses
J'arrivais un peu trop facilement à justifier mes dépenses, car j'étais coincée à la maison et j'économisais tout de même un peu. Pour m'aider à retrouver le droit chemin et à épargner autant qu'avant, j'ai adopté les mesures suivantes afin de réduire les dépenses inutiles :
1. Je fais plus attention au temps que je passe en ligne et je me suis désabonnée des courriels de mes détaillants préférés, question d'éviter la tentation de dépenser.
2. Nous avons réduit notre consommation et trouvé des moyens de passer plus de temps à l'extérieur; notamment en emmenant les enfants faire de la glissade et en profitant de la petite patinoire extérieure que mon mari a construite dans la cour.
3. La réduction de ma facture d'épicerie demeure une priorité; jusqu'à présent, j'ai réussi à économiser de 20 $ à 30 $ chaque fois en achetant seulement les produits nécessaires pour une période de deux semaines.
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