
Rêvez‑vous d'une retraite pleine d'occasions pour vous absorber dans votre passe‑temps favori ? Soyez conscient du fait que toute cette liberté vous accorde aussi beaucoup de temps pour dépenser sur vos loisirs.
Respecter son budget de loisirs
En tant que tricoteuse de longue date, un de mes objectifs de retraite a toujours été d'apprendre à fabriquer des chaussettes. Je suis vite devenue obsédée par l'achat de fil à tricoter et, en peu de temps, j'en ai accumulé assez pour tricoter douze paires de chaussettes. Je trouvais des aubaines et payais aussi peu que 5 $ par pelote, mais je me suis aussi permise de payer un écheveau à 30 $. J'ai vite dépensé 152,85 $.
J'ai aussi acheté six paires d'aiguilles. Je voulais toutes les essayer pour savoir lesquelles me conviendraient le mieux. J'en ai payé trois à 5 $ chacune, puis d'autres à 10 $, 12 $ et 16 $. Le modèle de tricot, lui, m'a coûté 9 $. En tout, j'ai dépensé 205,85 $ avant les taxes en deux semaines seulement !
Ce montant représente presque la totalité de mon budget alimentaire mensuel.
Toujours réfléchir avant d'acheter
Nadia Arbach s'y connait bien en dépenses excessives pour les loisirs. Son entreprise « Clear the decks! » (lien en anglais) donne des conseils sur l'art de se désencombrer.
« Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui achète quelque chose sans savoir à quoi ça va servir, » dit Arbach. Le défi consiste plutôt à ne pas trop dépenser pour réaliser ses rêves. Elle suggère d'acheter le strict minimum pour réaliser ses projets actuels et d'ajouter le reste à une liste de souhaits.
Selon Arbach, les gens qui dépensent pour un projet qu'ils envisagent de commencer un jour ne font qu'accumuler du stock.
L'inventaire peut vous faire réfléchir
Revenons à ma passion pour le tricot. J'ai fait l'inventaire des fournitures de tricotage que j'avais accumulées au cours de ma vie et, sans compter mes nouveaux achats pour les chaussettes, je dispose de 90 pelotes de qualité et de coûts variés. Quant aux aiguilles, j'en ai 40 paires, et si on suppose qu'elles valent 5 $ par paire, c'est un beau 200 $.
Si on y ajoute mes dépenses de 205,85 $ pour les chaussettes, le prix total de mes fournitures s'élève à 1 305,85 $.
Ce montant me fait réfléchir. Mais Arbach m'assure qu'elle a connu des cas bien pires. « Je crois que votre stock s'avère relativement petit. » Cela ne signifie toutefois pas que je devrais en acheter davantage.
Arbach a d'autres idées pour limiter les dépenses de loisirs, notamment pour les personnes retraitées :
- Déterminez le nombre de projets que vous voulez terminer avant d'acheter. Arbach propose une limite initiale de cinq.
- Désabonnez‑vous des listes de courriel qui annoncent des aubaines et ne vous fiez pas aux promotions. « N'oubliez pas que nous vivons à une époque où tous ces articles seront en vente à un moment ou un autre. »
- « N'achetez jamais quelque chose simplement parce que la livraison est gratuite. »
- Évitez les clubs qui vous font parvenir des fournitures mensuellement. « J'ai déjà aidé des gens qui avaient assez de fil neuf pour tricoter pendant 20 mois, » déclare Arbach.
- Choisissez bien vos compagnons de magasinage. « Faites‑vous accompagner d'un ami qui n'hésitera pas à vous rappeler que 'Tu ne voulais pas dépenser plus que 50 $, alors qu'est‑ce que tu vas sortir de ton panier ?' »
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