Bien manger (à la maison) cet hiver : quelques astuces
Écrit par Alanna Mitchell

Le mercredi 30 janvier 2019

Pourquoi est‑il si difficile de cuisiner pendant les jours sombres et froids de l'hiver ?

À cette époque de l'année, je me souviens toujours avec nostalgie de ces soirées d'été agréables où je pouvais mettre quelque chose sur le gril, préparer une bonne salade et être prête à manger en deux temps trois mouvements. L'hiver, il est tellement plus facile de sortir son téléphone, d'ouvrir une appli et d'attendre qu'un repas nous soit livré.

Comment éviter de tomber dans le piège des repas à emporter cet hiver

C'est le redoutable cycle hivernal des repas à emporter. Leslie Beck (en anglais), diététicienne basée à Toronto et auteure de livres de recettes, affirme que la clé pour économiser de l'argent, améliorer son alimentation et prévenir le gaspillage alimentaire est d'interrompre ce cycle et préparer vos propres repas.

Les coûts des repas à emporter

J'ai calculé mes dépenses de repas à emporter par temps froid au cours de la dernière année en ne comptant qu'une seule des applications que j'utilise.

  • Le coût s'élevait à 1 000 $, provenant principalement de mon restaurant indien préféré.

J'ai ensuite déterminé combien cela aurait coûté de simplement acheter les ingrédients moi‑même à l'épicerie de mon quartier.

  • Préparer les caris de poulet, les dals et les salades de mangue à la maison m'aurait fait économiser au moins 750 $.

Pire encore, je ne mangeais pas toujours les restes, qui finissaient par être jetés à la poubelle.

La préparation de repas : à faire par temps libre

L'arme secrète de Beck pour éviter le piège des repas à emporter est de planifier ses plats réconfortants préférés, et de les cuisiner en fin de semaine ou lorsque l'on a plus de temps. Avoir des repas prêts à l'avance peut réduire le stress de faire la popote en semaine.

Les types de plats que vous pouvez préparer qui se conservent bien sont aussi particulièrement appréciés à cette période de l'année, lorsque nous avons envie de soupes soyeuses, de ragoûts satisfaisants et de sauces robustes pour les pâtes. Ils peuvent tous être cuisinés à l'avance et en grandes quantités.

« La préparation de repas est une stratégie fantastique », dit‑elle.

Idées‑repas

L'un de ses mets préférés en hiver est le chili à la dinde : dinde hachée, rognons et haricots noirs dans une sauce tomate, assaisonnés de piment fort et de poivre de Cayenne. Cela revient à environ 2 $ par portion, soit moins de la moitié du coût d'un sandwich acheté. D'un point de vue nutritionnel, il est riche en fibres et pauvre en glucides.

Elle prépare une bonne quantité de quinoa le dimanche et s'en sert pendant la semaine pour accompagner du saumon cuit au four et badigeonné de sauce hoisin ou du poulet aux épices tandoori. Ajoutez à cela quelques légumes‑feuilles sur le marché en hiver comme les épinards ou les bettes à carde sautés dans un peu d'huile d'olive extra‑vierge, de l'ail et des flocons de poivron rouge, et vous obtenez un savoureux repas riche en antioxydants et en protéines. Non seulement cela permet d'économiser de l'argent, mais cela réduit également la quantité de sel et de graisses malsaines que l'on retrouve dans les mets livrés.

Ou alors, pourquoi ne pas réchauffer un peu de quinoa un autre soir et l'empiler sur un sauté fait de légumes que vous aviez déjà coupés, avec du tofu ou des crevettes ? Voilà. Un autre délice en semaine, à la fois économique et délicieux.

La cuisine maison, c'est aussi bon pour la santé

Les avantages ne se limitent pas au porte‑monnaie, mais se reflètent également sur le tour de taille. Beck cite une étude française réalisée en 2016 qui a suivi 40 554 participants. La conclusion à laquelle ils sont parvenus : la planification des repas était associée à une alimentation plus saine et à une diminution de l'obésité.

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