
Sonja Cori Missio est une fan finie du Udinese (qui est malheureusement arrivé 14e cette saison) et plaisante qu'elle sera un jour la présidente de la FIFA (Fédération internationale de football association). Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, Sonja adore le soccer.
Son amour pour ce sport l'a menée à travailler à temps partiel en tant que rédactrice sportive et à cofonder le journal Unusual efforts (en anglais). Ses articles parlent du soccer d'un point de vue féminin. Le second emploi en question l'a aussi amenée à voyager.
Elle a fait plusieurs voyages à Montréal et à Columbus pour voir le Toronto FC, et aussi passé quelques weekends en Europe pour des journaux italiens. « J'ai assisté à des parties de la Ligue des champions et de la Ligue Europa. J'ai assisté à des parties de saison régulière et à des matchs amicaux. Il m'est même arrivé d'acheter des billets pour des matchs à l'étranger en premier, et d'ensuite acheter mes billets d'avion et me trouver un logement » confie-t-elle.
Un emploi secondaire relié au soccer
Depuis le début de sa publication, Unusual Efforts est devenu un endroit où les femmes amatrices de sports peuvent faire du réseautage et commencer leur carrière en tant que rédactrice sportive — et pas seulement avec Unusual Efforts.
« Une fois, une femme qui était intéressée par le journalisme sportif était venue à Unusual Efforts. Elle était particulièrement intéressée par les équipes de l'Espagne » raconte Sonja en buvant un verre de vin. « Au lieu de lui demander d'écrire pour Unusual Efforts, je l'ai référée à un rédacteur que je connaissais qui recherchait des femmes qui pouvaient écrire sur le soccer. Elle travaille maintenant pour la version anglaise du magazine espagnol Marca (lien en anglais). »
Un tremplin pour les femmes dans le sport
Contrairement aux recruteurs, Unusual Efforts ne fait pas d'argent en recommandant un rédacteur à un autre journal. À la place, le magazine dépend de dons anonymes ou de dons mensuels dans leur compte Patreon et de financement d'amorçage d'environ 25 000 $. C'est ce qui leur permet de payer leurs rédacteurs 25 $, ce qui, admet Sonja, n'est pas beaucoup.
« Nous publions, mais nous offrons aussi du mentorat, des conseils et finalement, nous aidons les gens à obtenir de vrais emplois pour faire avancer leur carrière. »
Démarrer une entreprise parallèle
De nos jours, il semble que tout le monde a un emploi secondaire. Il y a beaucoup d'outils qui peuvent vous aider à commencer. Voici quelques trucs de Sonja :
- Définissez vos objectifs. Sonja et sa partenaire d'affaires Kirsten Schlewitz ont un plan de 3 ans pour Unusual Efforts et savent ce qu'elles veulent accomplir au cours de cette période.
- Tirez avantage de la technologie. Sonja adore utiliser le traitement de texte dans le nuage, puisque cela lui permet de travailler n'importe où, n'importe quand.
- Connaissez votre « pitch d'ascenseur » pour tous les publics. Vous ne savez jamais quand vous aurez une chance de l'utiliser.
- Soyez prêt à retrousser vos manches. Bâtir une entreprise parallèle requiert beaucoup de temps et d'énergie, au-delà de ce qu'il faut déjà consacrer à un emploi à temps plein. Sonja avoue que d'avoir deux emplois signifie qu'il faut sacrifier un peu de sommeil afin d'assurer sa réussite.
Des projets d'avenir
Alors que Sonja Missio et Kirsten Schlewitze continuent d'aider des rédactrices sportives à se trouver un emploi qui paie dans le domaine, elles ont aussi des projets pour Unusual Efforts.
« Le journalisme en ligne est en pleine expansion en ce moment, et nous ne sommes donc pas certaines du futur de la presse imprimée », confie Sonja.
Les entrepreneures songent à augmenter le nombre de rédactrices dans leur équipe, à produire plus de contenu de soccer et à commencer à produire des émissions balados. Elles veulent aussi que Unusual Efforts soit reconnu comme un incubateur et l'endroit par excellence où les entreprises peuvent aller recruter de nouvelles rédactrices.
Regarder la Coupe du monde
Évidemment, Sonja regarde la Coupe du monde cette année. « J'ai déjà pris congé pour toutes les parties que la Suisse jouera. Je serai au Rushton à l'intersection de St. Clair et Bathurst avec le reste du Swiss Club of Toronto. Je vais tenter de regarder les matchs de l'Angleterre avec mon copain, un expatrié britannique, et le reste avec mon père lorsque j'en aurai la chance. »
Dans son plan à court terme, Sonja planifie regarder la Coupe du monde et écrire sur le sport, même si la ligue italienne ne performe pas très bien ces temps-ci. Mais les fans de soccer ont une réserve infinie d'espoir.
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