
Il y a quelques années de cela, mon collègue a vécu « une histoire fâcheuse de char » qui vaut la peine d'être partagée. À l'époque, Louis-Philippe était propriétaire d'une petite compacte. Et bien qu'elle avait un certain âge et une allure modeste, ce véhicule lui convenait parfaitement, car il lui permettait de se rendre du point A au point B à peu de frais. Du moins, jusqu'au jour où la transmission a rendu l'âme...
Un verdict assommant présenté par le mécanicien confirme que la réparation couterait plus cher que ce que la voiture valait. Quelques heures plus tard, LP est reparti du concessionnaire avec une nouvelle voiture de l'année en location, convaincu d'avoir fait une bonne affaire. Il ne savait pas à ce moment que sa décision précipitée allait en fait lui couter cher. Voici les leçons qu'il a tirées de sa mésaventure.
Ne vous laissez pas influencer
La nouvelle lui est présentée en lui donnant le choix entre une réparation coûteuse ou l'échange de sa voiture contre une neuve. La conversation s'est déroulée lors d'un essai routier dans une voiture flambant neuve déjà en stock… au cas où ça l'intéresserait. Lorsqu'il a été question du financement potentiel d'une nouvelle acquisition, on lui a assuré qu'on offrait des prêts automobiles avantageux et faciles à obtenir. Le vendeur lui a dit : « Pourquoi réparer du vieux, alors qu'on peut remplacer pour du neuf… à moins de frais ? » À partir de ce moment-là, l'idée de faire réparer la transmission semblait ridicule. Le vendeur a poursuivi en accentuant les avantages que comporte une location par rapport à un achat. Louis-Philippe se confie : « J'ai été attiré par les paiements mensuels plus bas de la location, parce que je n'avais pas un gros budget et le vendeur le savait ».
Lisez le contrat au complet, y compris les petits caractères
Au terme de sa location, Louis-Philippe a réexaminé son contrat. Il a lu et relu la liste d'innombrables clauses écrites en pattes de mouche sur le contrat, car il devait maintenant décider s'il comptait acheter « sa » voiture de location ou bien la redonner, moyennant des frais d'usure. Ces frais qui semblent anodins incluent tous les défauts non reliés à l'utilisation normale comme les égratignures, bosses, défauts esthétiques ou imperfections.
Faites vos calculs
En calculant tous les paiements mensuels et la valeur résiduelle de sa voiture (ce qu'il devrait payer pour l'acheter à la fin de la location), il a réalisé l'ampleur de son erreur. Sa location lui avait couté plus de 10 000 $ ! Ça a été tout un choc pour lui, et sa fierté a pris un dur coup. Louis-Philippe s'indigne : « Je suis pourtant un excellent épargnant et je gère normalement mon argent bien mieux que ça ! » À son grand étonnement, il a conclu que l'achat de « sa » voiture était, financièrement parlant, la meilleure option possible.
Épargner, c'est toujours gagnant
LP a ravalé sa fierté et s'est libéré en achetant sa voiture au comptant. Heureusement, il avait épargné amplement en vue de l'achat de sa prochaine voiture. Il a pu se débarrasser de son prêt, ainsi que de l'emprise du concessionnaire. Épargner en vue d'un achat, d'une réparation ou d'un imprévu est toujours avisé, parce que ça permet de garder un meilleur contrôle de la situation.
Louis-Philippe est maintenant propriétaire de sa sous-compacte. Et bien qu'elle ait un certain âge et une allure modeste, ce véhicule lui convient parfaitement, car il lui permet de se rendre du point A au point B à peu de frais.
... et pour ce qui est de la transmission, elle fonctionne toujours à merveille.
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