
Dans le passé, dépenser mon argent me rendait misérable. Je ne parle pas de dépenses comme le loyer, l'épicerie ou l'essence, je parle de dépenses consacrées à des choses que je croyais vouloir, mais qui me rendaient misérable.
J'ai réalisé que j'étais tombé dans le même panneau que plusieurs de mes connaissances : je dépensais pour des choses dont je n'avais pas besoin et des plaisirs non durables - ne servant qu'à impressionner la galerie. Je me sentais tout le temps coupable de dépenser et l'argent pour lequel j'avais travaillé si fort était simplement gaspillé.
L'argent a une valeur nette et précise, mais je ne le dépensais pas sur des choses qui avaient.
La valeur d'un bien ne dépend pas uniquement du prix. En changeant la façon dont je voyais l'argent et ce qu'il me permettait d'acheter – j'ai pu trouver un meilleur rapport qualité-prix entre les deux. En fin de compte, tout dépend de l'individu en question. Tout le monde est différent et ce qui a fonctionné pour moi pourrait ne pas fonctionner pour un autre. Voici comment j'ai réussi à tirer satisfaction de mes dépenses et à économiser.
Un changement de perspective
Voici comment j'ai changé mon attitude par rapport à mes dépenses :
- Voir l'argent comme un moyen au lieu d'une fin. Je suis devenu obsédé par l'épargne pour ne pas perdre d'argent. J'avais de l'argent de côté pour pouvoir en dépenser un peu, mais je ne voulais pas m'en départir. Je me dis maintenant que bien que mon argent soit durement gagné, il sert aussi à être dépensé.
- Réaliser que, parfois, les désirs et les besoins se chevauchent. J'achetais seulement ce dont je ne pouvais pas me passer. Lorsque j'achetais quelque chose que j'adorais comme un bon livre ou un film, je n'arrivais pas à l'apprécier pleinement. Je ne sentais pas que j'en avais réellement besoin et me disait que cet argent aurait pu être dépensé pour quelque chose de plus utile. La vie n'est pas juste une question de survie, non ? Je me suis souvenu d'un professeur qui avait parlé de la pyramide des besoins d'Abraham Maslow. Cela m'a appris à identifier des besoins comme les passe-temps ou activités qui s'avèrent nécessaires pour être heureux dans la vie.
- Rester authentique. Une fois que je me suis donné la permission de dépenser, je me demandais si cette dépense en valait vraiment la peine et si c'était gratifiant. Il m'arrive d'être impulsif, alors j'ai appris à distinguer plaisir et satisfaction. Payer 80 $ pour de nouveaux livres et un film au cinéma semblait comme une bonne dépense, puisque je pouvais en tirer beaucoup de satisfaction. Par contre, dépenser cet argent sur un jeu vidéo qui ramasserait la poussière sur mon étagère après une semaine me donnait l'impression d'avoir gaspillé de l'argent.
- Trouver l'équilibre. Lorsque j'étais trop discipliné, je me privais, mais me gâter sans limites ne fonctionnait pas non plus. Comme tout dans la vie, l'important est de trouver un juste équilibre. Je considère maintenant mes dépenses comme une récompense pour mon dur travail.
J'ai appris que de dépenser ne devrait pas être une expérience négative. J'ai aussi appris que tout n'est pas noir ou blanc. Dépenser n'est pas synonyme de perte et se payer un petit luxe ne veut pas dire trop se gâter. Concilier mes habitudes de dépenses avec mes habitudes d'épargne m'a permis de trouver les deux plus gratifiants.
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