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Se lancer dans l’investissement avec 10 000 $

Investir pour l’avenir est l’une des pierres angulaires de votre sécurité financière personnelle.

10 avril 2024

Écrit par Robb Engen

À retenir

  • Déterminez votre horizon temporel et les objectifs que vous souhaitez atteindre avec votre argent.
  • Évaluez votre tolérance au risque et servez-vous de cette information pour élaborer votre stratégie de diversification.
  • Choisissez le type de compte qui convient à votre situation fiscale.
  • Conservez votre investissement pendant la durée convenue et résistez à l’envie de faire des modifications en période d’incertitude.

Ways to start investing $10,000

Outre la constitution d’un fonds d’urgence et le remboursement de dettes à taux d’intérêt élevé, investir pour l’avenir est l’une des pierres angulaires de votre sécurité financière personnelle.

Supposons que vous ayez 10 000 $ à investir. Voici comment vous lancer!

Peut-on se lancer dans l’investissement avec 10 000 $?

Absolument! Vous pouvez d’ailleurs vous lancer avec un investissement initial beaucoup plus modeste. De nombreuses institutions financières, dont Tangerine, vous permettent d’investir avec un montant initial minimal. Vous pouvez ensuite faire fructifier cet investissement au fil du temps grâce à des cotisations automatiques versées périodiquement à votre compte.

Mais revenons à ces 10 000 $. Quand les investir? Si l’on en croit le vieil adage, le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans. Mais il n’est jamais trop tard pour le faire. Le même raisonnement s’applique à l’investissement. Vous n’avez peut-être pas l’impression de pouvoir faire grand-chose avec 10 000 $, mais considérez l’exemple suivant :

Supposons que vous avez 25 ans et que vous avez réussi à amasser 10 000 $ à investir en vue de votre retraite. Vous prévoyez de prendre votre retraite dans 40 ans, à l’âge de 65 ans. Vous investissez vos 10 000 $ dans un portefeuille mondialement diversifié composé de 80 % d’actions et de 20 % d’obligations. Supposons également, dans cet exemple hypothétique, que vous obteniez un taux de rendement moyen de 7 % par année.

Et vous savez quoi? Vos 10 000 $ se transforment en près de 160 000 $ lorsque vous atteignez l’âge de 65 ans.*

Imaginez maintenant que vous versiez 10 000 $ de plus à votre portefeuille d’investissement chaque année jusqu’à la retraite. Cela signifie que vous verserez 400 000 $ (10 000 $ x 40) et que ces cotisations se transformeront en plus de 2,25 millions de dollars.*

Voilà toute la puissance de l’investissement.

Il vaut mieux commencer modestement que de ne pas commencer du tout. Mettez vos 10 000 $ au service du long terme.

*Ces exemples tiennent pour acquis un taux d’intérêt constant au fil du temps, composé trimestriellement, sans frais.

10 000 $ peuvent-ils devenir 100 000 $?

C’est possible, comme l’illustre l’exemple hypothétique ci-dessus, mais les investissements comportent certains risques, de sorte qu’une croissance prolongée n’est pas garantie. Mais la question qui se pose peut-être davantage est la suivante : combien de temps cela prendra-t-il?

Penchons-nous un instant sur les chiffres.

L’indice S&P 500, qui regroupe les 500 principales sociétés cotées en bourse aux États-Unis, a produit un rendement annuel moyen de plus de 10 % depuis sa création en 1957 jusqu’à la fin de l’année 2023. Bien entendu, l’investissement sur le marché boursier s’accompagne de risques plus élevés, et les rendements élevés ne sont donc pas garantis. Les obligations d’État à long terme et les bons du Trésor, en revanche, sont considérés comme des investissements beaucoup plus sûrs, offrant un rendement annuel plus prévisible et plus stable qui évite les hauts et les bas du marché boursier.

La « règle de 72 »

Essayons maintenant de calculer le temps nécessaire pour doubler votre argent. Il existe une formule rapide et pratique que vous pouvez utiliser. Elle s’appelle la « règle de 72 ». Il suffit de diviser le nombre 72 par le taux de rendement annuel attendu d’un investissement. Cela vous donnera une idée du temps qu’il vous faudra pour doubler votre argent.

Par exemple, 72 divisé par 6 % = 12 ans pour doubler votre argent.

Plus le taux de rendement est élevé, moins il faut d’années pour doubler son argent.

72 divisé par 12 % = 6 ans pour doubler votre argent.

Alors, pouvez-vous transformer 10 000 $ en 100 000 $? Ça fait beaucoup de doublements, mais c’est tout à fait possible, si l’on dispose de suffisamment de temps. Si vous investissez vos 10 000 $ initiaux dans un portefeuille dont le taux de rendement annuel est de 8 %, vous disposerez de 100 000 $ dans 30 ans.

Évidemment, vous pourriez adopter une approche plus risquée pour essayer de transformer vos 10 000 $ en 100 000 $ encore plus rapidement. Nous avons tous entendu des histoires d’investisseurs qui ont obtenu des rendements énormes en misant sur des actions plus risquées, l’immobilier ou les crypto-monnaies et autres investissements alternatifs.

N’oubliez pas que plus vous prenez de risques pour atteindre vos objectifs, plus vous avez de chances de perdre de l’argent plutôt que d’en gagner. Si vous souhaitez sérieusement investir en vue de votre retraite, un portefeuille d’actions et d’obligations raisonnable, peu coûteux et diversifié à l’échelle mondiale vous permettra d’obtenir des résultats plus prévisibles qui risquent moins de vous empêcher de dormir.

Pourquoi investir?

Je peux vous donner deux bonnes raisons d’investir.

Tout d’abord, nous amorçons notre carrière avec un potentiel de gain important et peu ou pas de capital financier (épargne). Au fur et à mesure que nous vieillissons, notre potentiel de gain diminue et nous accumulons (avec un peu de chance) un capital financier en épargnant et en investissant.

Une fois à la retraite, notre potentiel de gain est épuisé, alors nous devons nous assurer que notre capital financier suffira à nos besoins jusqu’à la fin de notre vie. Nous investissons tout au long de notre carrière en vue de convertir notre potentiel de revenus en capital financier capable de nous faire vivre à la retraite.

L’autre raison est l’inflation, ce ravageur silencieux du patrimoine. Le prix des biens et des services augmente avec le temps. Si ce n’était pas le cas, nous pourrions allègrement glisser de l’argent liquide sous notre matelas pendant des décennies pour ensuite acheter la même quantité de biens et de services qu’auparavant.

Mais l’inflation ne fonctionne pas ainsi. Elle augmente le coût de la vie, souvent de 2 à 3 % par année en moyenne. Cela signifie qu’un bien qui coûte 10 000 $ aujourd’hui coûtera 20 000 à 30 000 $ dans 40 ans.

Selon la calculatrice d’inflation de la Banque du Canada, l’argent placé sous notre matelas ne nous permet d’acheter que moins d’un tiers de ce que l’on pouvait acheter il y a 40 ans.

L’argent placé dans un compte d’épargne rapportant en moyenne 1,5 % d’intérêt ne permet d’accumuler qu’environ trois cinquièmes de ce qu’il aurait rapporté il y a 40 ans.

En investissant votre argent dans un portefeuille diversifié et en y cotisant chaque année, vous avez plus de chances de surpasser l’inflation et d’augmenter votre pouvoir d’achat.

Bien sûr, il y a aussi l’objectif d’investir pour vous permettre d’avoir une retraite confortable. Eh oui, le style de vie peut aussi être une raison!

Se lancer dans l’investissement

Il faut savoir qu’investir n’a pas la même signification pour tout le monde. Certains se sentent à l’aise avec les actions. D’autres préfèrent miser sur les obligations, un choix traditionnellement plus sûr. Enfin, de nombreux investisseurs choisissent de combiner les deux types d’actifs en achetant des fonds communs de placement ou des FNB (fonds négociés en bourse).

Quel que soit votre choix, élaborez un plan avant de vous lancer.

Comprendre sa tolérance au risque

Bon, vous voilà prêt à investir 10 000 $. Tout d’abord, une petite discussion sur le risque.

Le risque et le rendement sont indissociables. L’achat d’une action individuelle peut être intrinsèquement plus risqué que l’achat d’un ensemble diversifié d’actions et d’obligations. Pourquoi? Parce que, dans la seconde hypothèse, vous répartissez le risque. Le prix de certaines de ces actions ou obligations peut baisser, tandis que d’autres augmentent ou restent stables — les gains aident à compenser les pertes. En revanche, si vous investissez 10 000 $ dans une seule action, toute fluctuation du cours se répercutera sur l’ensemble de votre portefeuille.

Il est important de bien évaluer votre tolérance au risque pour élaborer le portefeuille qui vous convient le mieux. Les actions sont traditionnellement plus performantes à long terme que les obligations, mais si un portefeuille composé à 100 % d’actions vous plonge dans l’angoisse, un portefeuille classique et équilibré composé à 60 % d’actions et à 40 % d’obligations vous conviendrait peut-être mieux.

Il n’y a rien de mal à choisir un portefeuille moins risqué. Autrement dit, choisissez un portefeuille qui a le potentiel d’atteindre le taux de rendement nécessaire ET qui vous permettra de dormir sur vos deux oreilles.

Investir en fonction d’un objectif

En règle générale, l’investissement est une démarche de longue haleine. Les actions et les obligations se négocient quotidiennement et les prix varient constamment. Il arrive que les prix baissent.

Retenez bien ceci : Si vous prévoyez avoir besoin de votre argent au cours des cinq prochaines années, il serait peut-être préférable, en fonction de votre tolérance au risque, d’investir votre argent dans un produit dont le rendement est moins risqué. Avec un investissement à court terme comme un fonds du marché monétaire, ou en ayant recours à un compte d’épargne à taux d’intérêt élevé ou à un CPG, votre argent échappe aux hauts et aux bas du marché. Au contraire, l’intérêt que vous accumulez est prévisible et, dans le cas des CPG, garanti. Investir votre argent dans un portefeuille d’actions et devoir le retirer quand le marché est à la baisse n’est pas souhaitable. Ce serait risquer de perdre de l’argent.

Si vous investissez en vue de la retraite — un objectif dont l’horizon peut-être très lointain — vous pouvez miser sur le long terme et donner à votre portefeuille le temps d’anticiper les hauts et les bas du marché.

L’essentiel est d’identifier votre objectif. Par exemple, si vous êtes un investisseur à long terme et que vous investissez dans cette perspective, les fluctuations à court terme du marché ne devraient pas vous influencer et vous pourrez garder le cap sur vos objectifs.

Évaluer vos objectifs financiers

Avant d’investir 10 000 $, demandez-vous si une partie de cet argent ne serait pas mieux utilisée ailleurs.

Avez-vous des cartes de crédit ou des dettes à la consommation à taux d’intérêt élevé? Le remboursement d’une dette dont les intérêts s’élèvent à 19 % ou plus vous permettra facilement d’obtenir un meilleur taux de rendement que celui que vous pourriez espérer obtenir d’un investissement à court terme. De plus, une fois la dette remboursée, vous profitez d’un allègement immédiat de votre flux de trésorerie et pouvez commencer à affecter cet argent à d’autres objectifs (y compris vos investissements!).

Disposez-vous d’épargne d’urgence? Pour la plupart des gens, un filet de sécurité financière est nécessaire pour faire face aux dépenses imprévues ou à une perte temporaire de revenus. Avant d’investir une somme forfaitaire, envisagez de vous constituer un fonds d’urgence suffisant pour couvrir l’équivalent d’un à trois mois de dépenses.

Enfin, avez-vous prévu des dépenses ponctuelles qui nécessiteront le versement d’une somme forfaitaire? Peut-être avez-vous besoin d’un nouveau véhicule, ou encore vous prévoyez un voyage coûteux l’an prochain, un mariage ou des réparations à votre domicile.

Si vous investissez la totalité des 10 000 $ maintenant, comment ferez-vous face à ces dépenses le moment venu? Envisagez la situation dans son ensemble pour déterminer l’argent dont vous avez besoin à court terme et celui que vous pouvez consacrer à des investissements à plus long terme.

Options pour un investissement de 10 000 $

Il existe aujourd’hui de nombreuses options d’investissement. À certains égards, cela est excellent pour les investisseurs. Par contre, cela peut être paralysant. Voici un tour d’horizon des options.

Actions

Les plateformes d’investissement autogérées et les applis de négociation de titres vous permettent d’acheter et de vendre des actions d’un simple clic ou d’un tapotement du pouce.

Vos 10 000 $ peuvent être investis dans une ou plusieurs actions individuelles pour vous initier à l’investissement. Sachez toutefois qu’il s’agit d’une approche plus risquée. Les rendements des actions individuelles peuvent varier considérablement. Les actions qui enregistrent les pires rendements peuvent même tomber à zéro.

Sans compter que 10 000 $ ne suffiront peut-être pas à diversifier efficacement votre investissement. Et le fait de le répartir entre 20 sociétés (500 $ chacune) peut s’avérer lourd à gérer et coûter cher en commissions de négociation — les frais que vous payez chaque fois que vous effectuez une opération.

Obligations

Lorsque vous achetez des obligations, vous prêtez essentiellement de l’argent en échange de deux promesses :

  1. La promesse d’un « coupon ». Il s’agit des intérêts qui vous sont versés (généralement) deux fois par année pendant toute la durée de l’obligation.
  2. La promesse que votre investissement principal vous sera remboursé à la fin du prêt.

Vous pouvez acheter des obligations d’État fédérales, des obligations provinciales, des obligations municipales et même des obligations de sociétés. Certaines sont plus risquées que d’autres. Les obligations d’État fédérales (canadiennes et américaines) sont les plus sûres, tandis que les obligations de sociétés et les obligations municipales seraient plus risquées. Notez que les obligations d’État étrangères (en dehors de l’Amérique du Nord) peuvent comporter des risques supplémentaires. Les investissements plus risqués peuvent offrir un taux de rendement plus élevé, mais le risque que vous ne récupériez pas votre argent est plus élevé.

Plutôt que d’acheter des obligations individuelles, il est plus facile de les acheter par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement (FCP) ou d’un fonds négocié en bourse (FNB). Les obligations ont un taux de rendement attendu inférieur à celui des actions.

Fonds communs de placement

Les fonds communs de placement regroupent des actions ou des obligations qui permettent aux investisseurs de diversifier leur portefeuille en achetant des centaines, voire des milliers de titres individuels dans un seul fonds.

Un investisseur disposant de 10 000 $ peut se constituer un portefeuille diversifié à l’aide d’un seul fonds commun de placement équilibré. Il s’agit là d’un bon point de départ.

L’un des objectifs de l’investissement avec des fonds communs de placement est la réduction des coûts. Au Canada, certains fonds communs de placement prélèvent des frais de l’ordre de 2,5 %, ce qui gruge les rendements. Tous les fonds prélèvent des frais — il faut faire avec. Mais il est préférable de réduire ces frais au minimum, dans la mesure du possible.

Par ailleurs, les fonds communs de placement ne comportent généralement pas de commissions de négociation — l’achat et la vente peuvent être gratuits. Cette caractéristique en fait donc un instrument d’investissement intéressant pour ceux qui versent régulièrement de petites cotisations dans leurs portefeuilles.

Fonds négociés en bourse (FNB)

Les FNB ressemblent aux fonds communs de placement dans la mesure où ils regroupent un ensemble diversifié d’investissements, mais ils se négocient en bourse comme des actions. Ils se distinguent toutefois par la structure de leurs frais.

Dans la plupart des cas, ils sont moins chers que les fonds communs de placement classiques. C’est une bonne chose pour les investisseurs, qu’ils se lancent avec leurs premiers 10 000 $ ou qu’ils aient constitué un portefeuille d’un million de dollars.

Les FNB se déclinent sous toutes les formes : actions mondiales. Actions canadiennes, américaines, internationales ou des marchés émergents. Obligations canadiennes. Obligations américaines, internationales ou mondiales. FPI. L’or. Le pétrole. Bref, il existe un FNB pour tout.

En général, les investisseurs de FNB doivent s’efforcer de maintenir leurs frais à un niveau peu élevé, de diversifier largement leurs investissements et de s’en tenir à un portefeuille correspondant à leur tolérance au risque.

L’investissement socialement responsable (ISR)

De plus en plus d’investisseurs souhaitent investir en tenant compte de leurs valeurs sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance.

Ce type d’investissement est généralement proposé dans le cadre d’un fonds commun de placement ou d’un FNB, mais les investisseurs peuvent désormais tenter de constituer un portefeuille d’investissement socialement responsable en se limitant à un ou trois fonds. Soyez attentif aux critères utilisés pour constituer le portefeuille — il n’existe pas de formule unique pour définir ce qu’est l’ISR.

Démarrer une petite entreprise

Investir en soi est rarement une mauvaise option. De nos jours, 10 000 $ peuvent aller loin.

Qu’il s’agisse d’investir dans du matériel pour une entreprise d’entretien des pelouses ou de déneigement, ou de lancer votre propre boutique en ligne, ces 10 000 $ pourraient vous permettre de fonder votre propre petite entreprise ou de vous lancer dans une activité parallèle.

Comptes enregistrés

Nous avons mis la charrue avant les bœufs — ou le contenu de l’investissement avant le contenant de l’investissement. Avant d’investir cet argent, nous devons décider du type de compte dans lequel le placer.

Au Canada, les choix possibles sont le régime enregistré d’épargne-retraite (REÉR, ou RÉR chez Tangerine), le compte d’épargne libre d’impôt (CÉLI), un compte imposable ou non enregistré, un régime enregistré d’épargne-études (REÉÉ) et à présent un compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CÉLIAPP).

Une fois votre type de compte choisi, l’argent peut être investi.

Régimes enregistrés d’épargne-retraite (RÉR ou REÉR)

Étant donné que les cotisations au RÉR sont déductibles d’impôt, il est judicieux d’y cotiser lorsque votre revenu imposable est élevé — du moins plus élevé qu’il ne le sera lorsque vous retirerez les fonds à la retraite. Votre investissement croît à l’abri de l’impôt dans un RÉR et n’est imposable qu’au moment du retrait. Toutefois, si vous participez au régime d’accession à la propriété (RAP), vous pouvez retirer jusqu’à 35 000 $ de votre RÉR sans payer d’impôt, à condition de le rembourser dans les délais prescrits.

Comptes d’épargne libre d’impôt (CÉLI)

Une cotisation au CÉLI ne donne pas droit à une déduction d’impôt, mais vous pouvez retirer l’argent n’importe quand sans payer d’impôt. De plus, votre investissement fructifie à l’abri de l’impôt lorsqu’il est investi dans un CÉLI.

Il peut être judicieux de choisir un CÉLI plutôt qu’un RÉR si votre revenu imposable est moins élevé que ce que vous prévoyez pour l’avenir.

Comptes non enregistrés

Les RÉR et les CÉLI ont des plafonds de cotisation. Si vous avez atteint ces plafonds et que vous avez encore des liquidités à investir, envisagez d’ouvrir un compte non enregistré. Ce type de compte est imposable, car tout revenu d’investissement réalisé est imposable au cours de l’année où il est perçu. De plus, si vous vendez un investissement à un prix plus élevé que le prix d’achat, vous réalisez ce que l’on appelle un gain en capital. Vous devrez payer de l’impôt sur ce gain lorsque vous soumettrez votre déclaration de revenus.

Régimes enregistrés d’épargne-études (REÉÉ)

Les REÉÉ sont un moyen d’épargner pour les études de vos enfants. Le gouvernement fédéral versera une cotisation de contrepartie de 20 % (jusqu’à concurrence de 500 $ par année). Les parents avisés qui souhaitent profiter au maximum de ce compte devront donc cotiser 2 500 $ par année afin d’obtenir la subvention de 500 $. Il est à noter que la subvention est plafonnée à 7 200 $ à vie, seuil qui sera atteint lorsque vous aurez cotisé 36 000 $.

Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CÉLIAPP)

Nouveauté lancée en 2023, le CÉLIAPP est destiné aux acheteurs d’une première propriété pour leur permettre d’épargner pour une mise de fonds initiale. Les cotisations à un CÉLIAPP réduiront votre revenu imposable (tout comme un RÉR) et vous pourrez retirer l’argent sans payer d’impôt pour acheter une propriété admissible (tout comme un CÉLI).

Diversifier votre investissement*

Dans le domaine de l’investissement, on dit que rien n’est gratuit — sauf la diversification. En répartissant votre argent entre différents secteurs, régions et classes d’actifs, vous réduisez le risque que le mauvais rendement d’un seul investissement fasse dérailler votre plan.

Stratégies de diversification

Un investisseur qui mise sur les actions peut diversifier son portefeuille en optant pour un fonds commun de placement ou un FNB qui suit l’ensemble de l’indice S&P 500 plutôt qu’un fonds qui se concentre uniquement sur les actions canadiennes ou américaines.

Un investisseur qui mise sur les obligations peut adopter une approche semblable en achetant un FNB d’obligations totales qui contient un mélange d’obligations d’État et d’obligations de sociétés à long, moyen et court terme.

* La diversification ne garantit pas un profit et n’élimine pas le risque de pertes.

Que faire ensuite pour votre investissement?

Une fois le type de compte, le produit d’investissement et la répartition des actifs convenant à votre tolérance au risque choisis, le secret est de respecter votre calendrier et d’attendre patiemment que votre portefeuille fructifie.

Un vieil adage dit que votre portefeuille est comme un pain de savon. Plus on y touche, plus il rapetisse. Réfléchissez à cela lorsque les marchés grimpent et chutent, et que vos émotions sont en dents de scie. Ne touchez pas à ce pain de savon et voyez les choses dans leur ensemble.

Le mot de la fin

Investir n’a pas besoin d’être compliqué. De nos jours, vous pouvez accéder à l’ensemble du marché boursier mondial par l’intermédiaire de fonds communs de placement ou de FNB.

Que vous commenciez avec 1 000 $, 10 000 $ ou 100 000 $, l’important est de commencer. En cours de route, vous serez peut-être tenté de vous écarter de la répartition d’actifs que vous avez soigneusement choisie si votre investissement perd de la valeur ou si d’autres investissements augmentent plus rapidement, mais résistez à l’envie de modifier votre portefeuille trop souvent.

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