Bulletin sur les placements du T3 🏆 Des rendements en or

Vous pensiez que les marchés prendraient des vacances cet été?

Ça arrive souvent. Après tout, même les investisseurs vont à la plage.

Mais pas cette année. Les actions européennes ont connu leurs meilleurs gains après trois trimestres depuis 25 ans¹, les actions canadiennes ont brillé, et les indices boursiers ont atteint de nouveaux sommets² – tout ça pendant que les maillots séchaient sur la corde à linge.

Les obligations? Elles n’ont pas vraiment bougé, mais c’est normal.

Voyons tout ça de plus près?

Dans la mire | Rendement des portefeuilles  

Le Canada a de quoi bomber le torse.

Les marchés boursiers du monde entier ont enregistré des gains au troisième trimestre, mais celui du Canada a été particulièrement dynamique. Propulsées par les titres bancaires (eh oui, c’est nous!) et la montée fulgurante du cours de l’or, les actions canadiennes ont une fois de plus surpassé les actions américaines et européennes³.

Le résultat? Tous les portefeuilles Tangerine se sont appréciés au T3.

Au microscope ⭐️ Le Canada décroche la médaille d’or

Incertitude économique, craintes suscitées par l’inflation, faiblesse du dollar américain… Des mauvaises nouvelles? Pas pour le cours de l’or, cette valeur refuge traditionnellement prisée des investisseurs. L’once d’or a atteint un sommet historique.

En quoi cela a-t-il profité au Canada? Les sociétés aurifères occupent désormais plus de la moitié des places au classement des 30 sociétés les plus performantes du TSX. Elles ont été une véritable locomotive au T3.

Pas mal, quand on sait que tout l’or du monde représente un volume d’à peine 23 mètres cubes (en anglais).

Regard sur les placements 🇨🇦 L’effet du taux de change 🇺🇸

Le marché américain a progressé ce trimestre. De combien? La réponse n’est pas la même en dollars canadiens et en dollars américains.  

En dollars américains, le rendement de l’indice boursier s’élève à 14,83 % en cumul annuel (au 30 septembre). 

Mais quand un investisseur canadien achète des actions américaines, on doit les convertir en dollars canadiens. Au moment de la vente, c’est l’inverse : on les reconvertit en dollars américains.  

Que se passe-t-il quand on examine le rendement américain en dollars canadiens? Il tombe à 11,1 %, comme si le Canada prélevait une taxe invisible sur les actions américaines. En fait, l’écart s’explique par la baisse du dollar américain par rapport au huard cette année. (Le dollar américain a d’ailleurs baissé par rapport à toutes les grandes devises.) 

Dans le même intervalle, au Canada, l’indice composé S&P/TSX s’est apprécié de 23,93 % (au 30 septembre).

Après trois trimestres, c’est donc Canada 3, États-Unis 0. Mais ce n’est pas une compétition, n’est-ce pas? 

Un pas de recul | Rebonds et obligations

Vous vous souvenez d’avril dernier? C’était la panique générale : tout le monde craignait une récession, et les marchés étaient en chute libre. Or, le S&P 500 a ensuite connu le rebond le plus rapide depuis plus de 50 ans, si on exclut les années suivant une récession. Au 30 septembre, l’indice S&P 500 avait déjà regagné 31,6 %.  

Tous ces chiffres sont bien beaux, mais que faut-il en retenir?

Répétons-le encore une fois, car c’est très important : quand les marchés baissent, gardez votre calme.

Quitter le marché ou opter pour un portefeuille plus prudent pendant un creux de vague revient en quelque sorte à vendre vos actions quand les prix sont bas – tout le contraire de l’adage « acheter à prix d’aubaine et vendre au prix fort ». Ce mauvais réflexe pourrait hypothéquer sérieusement vos rendements. En vendant vos placements après la chute des actions en avril, vous auriez manqué l’une des plus fortes reprises de l’histoire. C’est beaucoup d’argent perdu.

Allons au fond des choses

Avec Mike Allen, chef d’Investissements Tangerine

Q : Les obligations étaient en baisse en début de trimestre. Devrais-je les exclure de mon portefeuille?

R : Ça dépend. Aimez-vous vivre dangereusement?

La valeur des titres à revenu fixe peut baisser à l’occasion, mais les obligations de bonne qualité sont des instruments à faible risque qu’il est bon de détenir dans tout portefeuille de placements. Même quand leurs cours baissent, vous recevez des versements d’intérêts réguliers et vous récupérez votre capital à l’échéance.

Chose plus importante encore, les obligations peuvent agir comme contrepoids en cas de chute des actions, comme en avril dernier. Quand les actions perdent de la valeur, les obligations en gagnent généralement, car les investisseurs y voient un placement sûr.

💌 Allez au fond des choses avec Mike

En deux mots

Le trimestre a été mouvementé. En bref :

• Depuis avril, les marchés ont monté très haut et très vite. Encore plus que le prix des billets pour la Coupe du monde de soccer. 🤯
• C’est notamment grâce à l’or si les marchés canadiens ont tant brillé. 🤑
• Les actions et les obligations réagissent différemment. C’est pour cette raison qu’elles vont si bien ensemble. 😍

Des questions sur vos placements chez Tangerine? Appelez nos conseillères et conseillers au 1 877 464-5678.

Bon trimestre! 👀